La Cordée

Agir pour la diversité sociale dans le secteur public

Réussir son premier RDV avec son mentoré 

Photo de deux femmes dans une salle de classe.

Votre premier rendez-vous avec votre mentoré approche et vous avez envie qu’il se passe au mieux. Suivez le guide…

Sanctuariser l’échange

Pour le premier rendez-vous, mais aussi pour les suivants, il est impératif que mentor et mentoré soient “réellement” disponibles. “On ne donne pas rendez-vous à son mentoré juste après la fin d’une réunion qui risquerait de se prolonger ou si on pense qu’il y aura des urgences à traiter le jour J. Je conseille de se mettre dans des conditions de calme où l’on ne sera pas dérangé pour être pleinement dans l’écoute”, recommande Charles Ravet, Directeur adjoint à la  Direction des impôts des non-résidents (DGFIP) et mentor à La Cordée. De même, si son mentoré a prévu de vous appeler entre deux cours, on met le warning. Il est nécessaire de prévoir un vrai créneau qui laisse le temps à la conversation. 

Visualiser son binôme

Présentiel ou distanciel, chaque binôme organise le premier rendez-vous selon ses souhaits et ses disponibilités. Un conseil : favoriser le présentiel pour le premier échange ou la visio, par rapport au téléphone, pour que chacun voit le visage de l’autre. “Le premier contact c’est celui pendant lequel se crée la relation de mentorat comme dans la vraie vie. C’est donc un moment important et voir son mentoré permet vraiment d’entrer dans cette relation”, insiste Charles Ravet. 

Trouver le bon lieu

Si vous retrouvez votre mentoré en chair et en os pour le premier échange, ou que vous lui téléphonez en visio, il est important de choisir un lieu calme. Évitez le rendez-vous en présentiel ou visio dans l’open-space mais choisissez un bureau fermé ou, par exemple, un café, un lieu neutre. Mais attention à bien choisir ledit café. “Certains d’entre eux sont bruyants et on peut ne pas s’y sentir à l’aise pour une discussion. Il vaut donc mieux s’assurer en amont du lieu choisi ou s’installer à une table à l’intérieur dans un coin tranquille”, recommande Thomas Alis, administrateur territorial et mentor à La Cordée. 

Être concis et honnête

Chacun va se présenter à tour de rôle. Nous conseillons au mentor de se lancer en premier en expliquant ce qui vous a amené à travailler dans la fonction publique, comment vous y êtes entré et les grandes lignes de votre carrière jusqu’à aujourd’hui sans en dire trop. Vous pouvez expliquer pourquoi vous vous êtes engagé dans le programme de mentorat de La Cordée. “Le mentoré ne sait rien de son mentor avant le premier contact. A l’issue du premier échange, il faut qu’il ait cerné votre profil et compris comment vous allez pouvoir l’aider à y voir plus clair dans son projet professionnel, ajoute Thomas Alis. Soyez transparent, sur les points sur lesquels vous pourrez l’accompagner et sur vos limites. C’est très important pour débuter une relation de confiance et ne pas susciter de faux espoirs.”

Comprendre les attentes du mentoré

Vous allez aussi pouvoir demander à votre mentoré de vous partager ses objectifs professionnels et ses attentes par rapport au mentorat. Certains d’entre eux ont déjà des idées précises de carrière dans la fonction publique, voire passent des concours. D’autres ont envie de rejoindre le service public mais ne savent pas vraiment comment l’intégrer ni vers quelle administration se tourner. Lors du premier entretien, établissez une “feuille de route” en notant les 3 ou 4 grands objectifs (même s’ils peuvent évoluer) du mentoré. Il peut vouloir, par exemple, explorer plus précisément les métiers ou découvrir telle administration qu’il convoite, passer un concours précis de la fonction publique, trouver un stage, travailler son oral, etc. Autant d’objectifs auxquels vous tenterez de contribuer au fur et à mesure du mentorat !

Comprendre l’agenda du mentoré

Certains mentorés ont des agendas denses notamment ceux qui préparent des concours dans les classes Prépa Talents. Il est généralement dicté par de grandes échéances : partiels, oraux, stages, etc. Certains travaillent aussi pour payer leurs études. L’important est de comprendre le rythme de vie du mentoré pour organiser le rythme des échanges du mentorat. “Quand le mentoré est en période de partiels, je sais qu’il sera moins disponible. S’il travaille le week-end je sais aussi que ce ne sera pas le moment privilégié pour se contacter”, résume Charles Ravet. Il est donc nécessaire d’avoir le ‘calendrier’ du mentoré en tête de même que le mentor peut partager le sien. 

Ne pas être indiscret 

Certains mentorés ont des parcours difficiles ou des situations familiales complexes. Ils peuvent être dans des environnements sociaux et culturels très différents des vôtres. “Il faut entamer ce premier rendez-vous sans préjugés. On laisse le mentoré se présenter sans être trop intrusif. Il n’est pas obligé de se livrer sur sa situation personnelle même si certains le font, ajoute encore Charles Ravet L’important c’est de l’amener à se présenter et de le mettre en confiance.”

Programmer le second échange 

A la fin du premier contact, on doit déjà préparer le prochain ! N’hésitez pas à noter dans les agendas une date et une heure pour le deuxième échange mais aussi le ou les thèmes que vous aborderez. On peut aussi tout à fait, sans surcharger le mentoré, le challenger sur des sujets qui l’intéressent. Votre mentoré veut passer un concours de la fonction publique ? Demandez-lui de regarder les épreuves du concours pour en discuter ensemble la prochaine fois. Il aimerait candidater à un stage en administration ? Demandez-lui de regarder les offres et de préparer une candidature, etc. L’important est de susciter son intérêt et de le rendre acteur de son mentorat jusqu’au prochain rendez-vous !

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